Point de presse, 28 décembre 2023, 20h15

28.12.23
Équipe de Tsahal

Déclaration du porte-parole de Tsahal - 28 décembre 2023

Aujourd'hui, nous avons remis aux familles Talalka, Shamriz et Haim le résumé de l'enquête menée par le chef d'état-major sur les circonstances entourant la mort des trois otages sous les tirs de nos forces. La guerre entraîne des situations extrêmement difficiles ; dans ce cas particulier, une enquête opérationnelle approfondie a été menée en pleine période de guerre. Étant donné la présence continue d'otages dans la zone, il est de notre devoir d'en tirer rapidement des leçons et de les intégrer immédiatement dans les protocoles pour nos forces sur le terrain.

Alon, Samer et Yotam, que leur mémoire soit bénie, étaient chacun des mondes entiers. Nous assumons la responsabilité de ce qui s'est passé. Nous avons présenté aux familles les résultats de l'enquête avec transparence, dans notre quête de vérité malgré la difficulté et la douleur de la situation. Shejaiya est une zone de guerre regorgeant de terroristes, d'explosifs et d'armes. Sur la carte que vous avez devant vous, l'itinéraire de fuite des otages, tel que découvert lors de l'enquête, est visible. Les trois otages étaient retenus dans un tunnel, et après notre opération terrestre dans la région de Shejaiya, les terroristes détenant les otages ont quitté le sous-sol pour se cacher ailleurs.

Il est crucial de souligner qu'au moment de l'opération, aucune information concernant les otages dans ce bâtiment n'était disponible. Une note en hébreu trouvée à l'entrée d'un tunnel terroriste à Shejaiya le 10 décembre indiquait "Sauvez-nous". Bien que la note ait été examinée, elle ne fournissait pas d'informations en temps réel liées à la présence d'otages dans la zone. Les forces sur le terrain ont supposé qu'il s'agissait d'une tentative du Hamas de tromper et d'attirer les forces dans une embuscade près du tunnel, comme cela s'est déjà produit ailleurs.

Le 14 décembre, des pancartes avec l'inscription SOS, sauvez-nous, trois otages, ont été repérées sur un bâtiment, à côté de barils bleus identifiés comme des signes de pièges par nos forces. En raison de ces soupçons, le bâtiment a été marqué comme piégé. Le 15 décembre, un soldat a identifié les otages sur une photo, pensant qu'ils représentaient une menace, et a ouvert le feu. Cette erreur a conduit à la mort de deux otages. Par la suite, bien que le commandant de la compagnie ait appelé à stopper le feu, des tirs ont persisté, tuant le troisième otage.

Le chef d'état-major a conclu que les tirs sur les otages n'auraient pas dû se produire. Bien que les tirs ne correspondent pas au risque et à la situation, ils ont eu lieu dans des circonstances complexes et intenses de combat, sous une menace prolongée. Le respect des règles d'engagement de Tsahal est un élément central et nécessaire pour la protection de nos troupes sur le terrain. Le chef d'état-major a partagé les leçons de cette enquête avec les commandants de brigade, soulignant l'importance d'apprendre de cet événement opérationnel complexe.

Pourquoi ? Parce qu'il reste encore 129 otages dans Gaza, dispersés dans différents endroits, et nous devons être prêts à les affronter. Chaque soldat opérant à Gaza doit tirer les leçons de cette enquête. Les événements du 7 octobre et la guerre en cours nous confrontent à des situations difficiles, mais nous continuerons à lutter résolument contre le Hamas pour atteindre les objectifs de la guerre, en apprenant, en nous améliorant et en persévérant.