Escalade de violence entre Israël et Gaza : la guerre des mots

La flambée de la violence est présentée comme étant le résultat d’actions israéliennes dans la bande de Gaza. Cela revient pourtant à oublier que les actions de Tsahal interviennent après plusieurs attaques terroristes ces derniers jours et plus de 120 roquettes tirées depuis la bande de Gaza. Voici 4 points cruciaux qu’il faut garder à l’esprit.

13.11.12
L'équipe éditoriale de Tsahal

1. Israël n’a pas attaqué Gaza en premier

Samedi 10 novembre, en fin d'après-midi, des terroristes de Gaza tirent un missile antitank sur une jeep de l'armée israélienne en patrouille près de la clôture de sécurité. Quatre soldats israéliens sont blessés, dont un grièvement. En trois heures, une trentaine de roquettes s'abattent sur le sud d'Israël. C'est le début de l'escalade.

2. Le sud d’Israël : l’oublié des gros titres

Les journaux titraient pour la plupart ce matin "Flambée de violence à Gaza". Pourtant, près de 120 roquettes ont été tirées depuis Gaza sur les communautés du sud d'Israël en deux jours.

 

Lundi 12 novembre 2012: une roquette explose sur une maison à Netivot

Ces agressions ont entraîné des ripostes ciblées de l'armée israélienne qui espère, en visant les terroristes responsables des tirs de roquettes et détruisant une partie de leurs infrastructures, faire cesser ces tirs.

3. La vie d’un Israélien ne vaut pas moins que celle d’un Gazaoui

L'opinion publique évoque régulièrement les conditions de vie dans la bande de Gaza mais oublie aisément de mentionner les bouleversements occasionnés par les tirs de roquettes sur le sud d'Israël.

Pour rappel, plus d'un million de civils au sud d'Israël ont passé les deux dernières nuits et la journée d'hier dans les abris anti-missiles. Ceux qui n'ont pas eu le temps de les rejoindre à temps se sont couchés sur le sol, dans les caniveaux, sur la chaussée au son de la sirène. Les cours dans les écoles et les universités ont été annulés jusqu'à nouvel ordre. On veille à se trouver à moins de 15 secondes de l'abri le plus proche - le temps qu'il faut à une roquette de Gaza pour exploser en Israël.

Depuis samedi, quatre roquettes ont explosé sur des maisons au sud d'Israël.

4. Les dessous d’un bilan humain faussement évident

Le bilan humain fait état de morts palestiniens. Il est vite fait de blâmer l'armée israélienne. Civils ? Terroristes? Innocents ? Une distinction bien souvent oubliée mais pourtant nécessaire pour se faire une réelle idée du conflit.

Les roquettes du Hamas à Gaza visent délibérément des civils israéliens innocents. L'important est de tuer beaucoup, n'importe qui et n'importe quand.

A cette terreur aveugle, Tsahal oppose des frappes ciblées sur les terroristes responsables des derniers tirs de roquettes et leurs infrastructures – une mission complexe lorsqu’on sait que le Hamas a volontairement dissimulé ses armes et ses terroristes parmi la population de Gaza, prise au piège et utilisée comme bouclier par ses propres leaders.


Les boucliers humains des terroristes de Gaza

Le bouclier utilisé par Israël n'est pas humain lui. Le Dôme de Fer intercepte les roquettes les plus dangereuses dirigées contre son territoire.

 Dôme de fer en action dans le sud d'Israël

Les frappes de l’armée de l’air israélienne pour prévenir et détruire les rampes de lancement de missiles ou le travail en amont de la Défense Civile pour préparer les civils, feraient presque oublier le danger potentiel que constituent ces roquettes. Chaque roquette tirée sur Israël sans pour autant faire de victime est un miracle.

Israël déplore déjà 4 blessés.

Ne nous méprenons pas : chaque civil israélien tué est considéré comme une victoire par les organisations terroristes et chaque vie innocente sauvée par Tsahal – des deux côtés de la frontière.