Le Hamas censure la presse internationale à Gaza
Malgré le nombre important de journalistes étrangers couvrant l’Opération Bordure Protectrice à Gaza, les photographies de terroristes du Hamas ne sont pas apparues dans les médias. Ceci s’explique par une simple raison. Le Hamas censure les images et les informations qui prouveraient au monde que l'organisation terroriste commet un double crime contre l’humanité : cibler les civils israéliens en mettant en danger ses propres civils. “ILS NOUS AURAIENT SIMPLEMENT TIRÉ DESSUS ET NOUS AURAIENT TUÉS”
Le cinéaste Michael Grynszpan a écrit sur Facebook qu’un journaliste espagnol lui avait clairement expliqué pourquoi aucune photographie de terroristes du Hamas n’apparaissait dans les médias. "C'est très simple. Nous voyons bien des membres du Hamas ici, tirer des roquettes. Ils étaient proches de notre hôtel, mais si nous avions osé pointer nos caméras vers eux, ils nous auraient simplement tiré dessus et nous auraient tués.”
Le journal Libération a publié un article sur un journaliste franco-palestinien, Radjaa Abu Dagga, qui a été interrogé par des terroristes du Hamas dont le siège était à l’intérieur de l’hôpital Shifa à Gaza. Abu Dagga a déclaré que les terroristes étaient tous habillés “en civils avec une arme en dessous de leur tee-shirt et certains avaient des talkies-walkies.” Les terroristes ont accusé Abu Dagga de travailler pour l’Autorité Palestinienne et Israël, et lui ont ensuite ordonné de quitter immédiatement Gaza sans ses papiers. Abu Dagga a par la suite demandé à Libération de retirer l’article pour des raisons non-connues.
VIOLENCE ET INTIMIDATION
Abu Dagga n’est pas le seul journaliste à Gaza qui a écrit sur le fait d’être menacé par les terroristes non satisfaits par le contenu de leurs rapports. Le reporter de Financial Times, John Reed, aurait été menacé après avoir tweeté que des roquettes avaient été tirées depuis une position proche de l’Hôpital Shifa, le même bâtiment dans lequel Abu Dagga a été interrogé par les terroristes. L’Hôpital Shifa avait été plus tard frappé par une roquette tirée par les terroristes à Gaza.
Watched two rockets fired toward Israel from near al-Shifa hospital, even as more bombing victims were brought in. Not over yet. #Gaza
— John Reed (@JohninJerusalem) 23 Juillet 2014
De nombreux autres cas ont été reportés de journalistes qui avaient tenté d’écrire la vérité sur la situation à Gaza, notamment sur l’utilisation des Palestiniens en boucliers humains par le Hamas, et qui avaient été forcés de retirer leurs publications. Certains s’étaient même faits confisquer une partie de leur équipement.
La journaliste canadienne Janis Mackey Frayer a été menacée après avoir tweeté qu’elle avait vu plusieurs terroristes dans la forteresse du Hamas Shuja’iya habillés en civils.
Inside Shejaiyya we also saw several #Hamas gunmen. One passed dressed in a woman's headscarf... tip of a gun poked out from under cloak.
— Janis Mackey Frayer (@janisctv) 20 Juillet 2014
La reporter du Huffington Post Sophia Jones a tweeté le 20 juillet qu’Israël avait ouvert le point de passage Erez mais que le Hamas avait refusé aux journaliste de partir.
The Israeli side of the border with gaza was briefly open today, but Hamas did not let journalists leave Gaza.
— Sophia Jones (@Sophia_MJones) 20 Juillet 2014
Le reporter italien Gabriele Barbati a également souligné les tactiques d'intimidation du Hamas lorsqu’il a attendu de sortir de la bande de Gaza pour pouvoir publier ce tweet :
Out of #Gaza far from #Hamas retaliation: misfired rocket killed children yday in Shati. Witness: militants rushed and cleared debris
— gabrielebarbati (@gabrielebarbati) 29 Juillet 2014
Barbati se référait à l’événement durant lequel une roquette tirée par des terroristes de Gaza était tombée dans la zone de Shati à Gaza. Les terroristes avaient déclaré que Tsahal était responsable afin de gagner la sympathie sur la scène internationale.
Le Hamas fait tout ce qui est possible pour déformer la vérité sur la situation à Gaza. Les terroristes du Hamas se cachent sous-terre, portent des vêtements civils et forcent les journalistes étrangers à agir selon ses règles.