Dans le ciel et sur la terre, rencontrez celle qui protège le sud d’Israël
Le capitaine Adi Vredi, âgée de 24 ans, a toujours rêvé d’être combattante. Elle ne savait pas ce qu’il l’attendait lorsqu’elle a décidé de servir dans le système de défense antiaérien de Tsahal. Mais très rapidement, elle a compris quelle serait sa nouvelle mission : devenir commandante de la batterie du sud d’Israël et plus particulièrement de la ville d’Eilat qui permet de maintenir ses habitants en toute sécurité.
“Dès le départ, je voulais être combattante”, raconte le capitaine Adi. “Le fait de devoir allier effort physique et travail mental intensif m’a beaucoup attiré.” Elle s’est enrôlée en tant que combattante dans le système de défense antiaérien après avoir passé d’autres tests de sélection pour devenir combattante de Tsahal. “J’ai pensé et j’ai senti que c’était l’endroit où j’aurai le plus de défis à relever et où j’apporterai le plus à l’armée.”
COMBATTANTE DU DÉBUT À LA FIN
Au cours de ces activités dans la batterie alors qu’elle n’était encore qu’une simple soldate, le capitaine Adi s’est blessée et a du quitter l’armée durant quelques mois. Mais elle n’a jamais renoncé et a décidé de revenir pour intégrer la formation de commandante de batterie. Elle s’est mesurée à beaucoup d’autres participants qui avait déjà le grade de capitaine tandis qu’elle n’était que lieutenant. Son professionnalisme lui a permis de se démarquer des autres soldats. Elle est donc devenue commandante de la batterie mais surtout, elle a obtenu a son tour le grade de capitaine, ce qui l’a rendue particulièrement fière.
“C’est un poste que tout le monde rêvait d’atteindre. Je me réveille vraiment chaque matin et je suis reconnaissante d’avoir la chance de faire ce que je fais. Le mélange entre l’activité opérationnelle, la coopération avec les autres soldats et l’importance de notre tâche m’épanouie énormément.”
Ce choix qu’a fait Adi dans son parcours militaire, elle le doit à son frère qui était combattant dans une unité d’élite antiterroriste et qui protégeait le chef d’état-major il y a quelques années. “Je le regardais souvent et je me disais que je voulais réussir autant que lui. J’étais si fière de lui.”
LES FEMMES DANS TSAHAL
Hier et aujourd’hui, nombreuses sont les personnes qui croient que les hommes peuvent et doivent tout faire. Mais avec le temps, la situation a changé.
“Aujourd’hui, de plus en plus de femmes servent dans toutes sortes de postes et c’est tres motivant de voir que les choses évoluent”, explique le capitaine Adi. “Ca me rend très optimiste et ça permet aux femmes de croire bien plus en elles mêmes. Les femmes voient qu’elles valent autant que les hommes”, ajoute t-elle. Au sein du système de défense antiaérien, elle raconte qu’il existe une égalité parfaite entre tous. “Chez nous, il n’existe aucune distinction. Il y a aujourd’hui de très nombreuses commandantes de batterie, de très nombreuses combattantes et beaucoup de femmes qui veulent aller plus loin et devenir des haut-gradées.” Dans cette unité, les femmes peuvent atteindre tous les postes et pour les formations, soldats et soldates les passent ensemble du premier au dernier jour. “C’est simple, nous grandissons ensemble et de cette façon, il n’y a pas de raison que l’on nous considère différemment des hommes qui sont avec nous”, précise le capitaine.
LA BATTERIE D'EILAT
Le capitaine Adi Vredi est commandante de la batterie de défense antiaérienne localisée dans le sud d’Israël et qui surveille le ciel de la région d’Eilat contre toute tentative d’intrusion aérienne. Cette batterie est très connue des touristes qui viennent la visiter régulièrement. “Notre plus grand défi en tant que combattants dans le système de défense antiaérien est d’être en alerte permanente, 24h/24 et d’être les premiers à agir s’il se passe quelque chose”, raconte le capitaine Adi.
“Nous protégeons de nombreux habitants d’Eilat en particulier et d’Israël plus globalement. Nous permettons aux citoyens d’aller dormir dans le calme et la sécurité car ils savent que des soldats veillent sur eux.”